top of page
Rechercher

L’association Nausicaa Combat sa Leucémie remet un chèque de 20.000€ pour l’I.N.S.E.R.M. de Besançon

Retour sur l'article paru le 4 mai 2023 dans L’Hebdo du Haut-Jura et du Haut-Bugey.


Lundi 24 avril, André Jannet, président de l’Association Nausicaa Combat sa Leucémie, accompagné de Jean-Paul Ravassard, papa de Lucie décédée il y a 20 ans à l’âge de 7 ans, un an avant Nausicaa, ont fait le déplacement à Besançon. André Jannet, pour l’association Nausicaa combat sa leucémie remettait un chèque de 20.000 € à l’I.N.S.E.R.M. de Besançon, tout particulièrement au Dr Christophe Ferrand, et au Dr Marina Deschamps, tous deux directeurs de recherches EFS en thérapie cellulaire et génique dans l’équipe I.N.S.E.R.M. UMR 1098 RIGHT, en présence du Dr Emmanuel Plouvier, cancéro-pédiatre HOP, chef de service en retraite, vice-président de l’association Nausicaa combat sa leucémie et du journal L’Hebdo du Haut-Jura et du Haut-Bugey.



Pour mémoire, en novembre 2019, André Jannet avait déjà remis un chèque de 40.000 €, en mai 2022 ce sera 10.000€ et le lundi 24 avril 2023, un chèque de 20.000€.


La somme totale remise par l’association pour ce programme de recherche, s’élève aujourd’hui à plus de 200.000€. Au total l’association Nausicaa combat sa leucémie a récolté près d’un million d’euros pour la recherche d’une part mais aussi l’amélioration du confort et également en matériel pour les périodes d’hospitalisation.


Le 7 novembre 2019, les Dr Ferrand et Deschamps présentaient pour notre journal, la 1re poche de CART CELLS IL-IRAP produite dans le laboratoire de recherche UMR 1098 à Besançon, en vue des futures validations cliniques.


Nous avions pu découvrir une première mondiale dans le traitement des leucémies avec le projet du candidat médicament CART CELLS IL-IRAP. Impliqué depuis toujours dans l’immunothérapie cellulaire et génétique, l’E.F.S. (Etablissement Français du Sang) et son équipe de recherche est basé à Besançon. Il y a tout juste un an, le vendredi 6 mai 2022, pour notre journal encore, nous avions eu le privilège de visiter le nouveau bâtiment Bio-Innovation réalisé par le Grand Besançon et la ville de Besançon. Un bâtiment qui accueille des start-up et compagnies qui développent des biomédicaments innovants ou des procédés innovants. Dans le nouveau bâtiment, les deux chercheurs de l’E.F.S., les Dr Christophe Ferrand et Marina Deschamps et leur jeune équipe pourront intégrer leur nouveaux locaux pour poursuivre leur programme de recherche tout en conservant une partie des locaux dans l’Établissement Français du Sang.



Création d’une Start-up

Depuis plus de deux ans les deux chercheurs ont créé leur start-up qui leur a permis de convaincre et de trouver des investisseur afin de couvrir les besoins nécessaires à un essai clinique et ainsi pouvoir accélérer leur projet, de leur découverte jusqu’à la fabrication du médicament et son utilisation. Cela permettra aussi un accès plus rapide pour les patients à cette nouvelle thérapie.


Christophe Ferrand

“C’est une idée originale, il y a 9 ans, nous avons développé au niveau de la recherche, reconnu par nos pères, par le comité scientifique, que nous avons pu présenter dans des grands congrès, nous avons guéri beaucoup de souris et maintenant il faut guérir des hommes. Nous sommes dans cette phase-là qui est immi-nente, cette fois, c’est un long chemin. Nous espérons pouvoir traiter le premier patient avant la fin de l’année.”


Christophe et Marina nous apportaient des explications, très pointues sur le traitement d’un patient. “Ce traitement concernera au début des personnes adultes, plus tard il s’adressera aux enfants. Nous allons faire l’investigation en France, au centre de Besançon et à Paris (St-Louis), ce sont les deux centres français inclus dans cette première phase. Ensuite nous l’étendrons pour aller plus vite en Europe, Allemagne 2 centres, sur l’Espagne et la Hollande, puis les États-Unis” soulignait Christophe Ferrand. L’étincelle du départ est Bisontine, la fabrication de départ se fera à Besançon. Ils ajoutaient “Ce médicament, il est pensé Franc-comtois, nous l’avons établi en Franche-Comté, l’essai clinique sera en Franche-Comté et il faut savoir que c’est le premier médicament issu de la recherche académique en France qui va sortir en essai clinique dans ce type de biomédicament”.






79 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page